L'hypnose
L’hypnose était déjà utilisée au XIX ème siècle
Actuellement, l’hypnose est de plus en plus utilisée dans les institutions de soins, tant par les médecins que par le personnel para médical. Cette technique est loin d’être récente puisque l’hypnose était déjà utilisée au XIX ème siècle.
Le regain d’intérêt pour cette technique est probablement le résultat d’une meilleure compréhension de son mécanisme d’action notamment son rôle dans la modulation de la douleur et ce en partie grâce aux techniques d’imagerie cérébrale. L’hypnose est basée sur une aptitude naturelle que nous avons tous, de laisser notre esprit partir « ailleurs » un peu comme quand on est « dans la lune ». C’est grâce à des techniques linguistiques et relationnelles, apprises lors d’une formation spécifique, que les hypno-praticiens peuvent aider le patient à retrouver (induction de l’hypnose) et maintenir cet état de conscience modifiée.
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L'hypnose est un état d'hyper-vigilance
Loin d’être du sommeil, l’hypnose est un état d’hyper-vigilance pendant lequel le patient est actif. L’auto-hypnose (pratique de l’hypnose sur soi-même) peut aussi être enseignée au patient qui nécessite, par exemple, des soins douloureux réguliers. Il faudra pour cela qu’il ait au préalable bénéficié d’une séance d’hypnose induite par un hypno-praticien.
D’autre part, si au départ, l’hypnose était très directive et seuls des patients « fortement hypnotisables » pouvaient bénéficier de cette technique, aujourd’hui, grâce à Milton H. Erickson, psychiatre américain qui a développé de nouvelles techniques d’induction et d’accompagnement permissives, l’apparition et la maintenance d’une hypnose chez la plupart des patients qui le souhaitent est possible. La permissivité a aussi permis de personnaliser une méthode pour chaque patient.
L'hypnose est un outil thérapeutique en pleine évolution. Aujourd’hui encore, de nouvelles techniques hypnotiques sont présentées dans les congrès internationaux témoignant de la volonté des praticiens de progresser dans l'aide apportée aux patients.
