FAQ

Les questions les plus fréquentes à propos de l’hypnose aux Cliniques universitaires Saint-Luc

  • Faut il se préparer avant l’hypnose ?

    Non, l’hypnose ne demande pas de préparation spécifique. Elle se construit grâce à un climat de confiance qui s’installe avec le praticien.

  • Puis-je rester "bloqué" en pratiquant l’hypnose ?

    Il est important de garder à l’esprit que les techniques hypnotiques représentent un outil thérapeutique puissant. Elles doivent dès lors s’effectuer dans un cadre défini. Chaque hypno-praticien exerçant aux Cliniques universitaires Saint-Luc s’est engagé dans ce sens en respectant une charte de bonne pratique.

  • Est il possible de s’auto-hypnotiser ?

    Oui, il est possible de pratiquer l’autohypnose. Certaines personnes le font spontanément après une séance d’hypnose guidée par un hypno-praticien, d’autres ont besoin d’un certain apprentissage. La pratique de l’autohypnose permet de prolonger les bénéfices de la séance d’hypnose mais peut aussi s’utiliser à d’autres occasions et quand vous le désirez.

  • Si ça ne marche pas pour moi, que se passe t-il ?

    Il n’y a pour ainsi dire pas d’échec mais des degrés divers de bénéfices. Si vous avez l’impression que la thérapie n’a pas fonctionné ou que vous n’êtes pas entré en hypnose, c’est probablement que ce n’était pas le bon moment pour vous, que les circonstances ne s’y prêtaient pas ou que l’hypno-praticien n’était pas celui qui vous convenait. L’hypnose, comme tout outil, doit pouvoir être adapté à vos besoins de l’instant, il se peut qu’un autre jour soit ce bon moment !

  • Je suis enceinte, puis-je pratiquer l'hypnose ?

    Il n’y a pas de contre-indication à pratiquer l’hypnose chez la femme enceinte. L’hypnose est même proposée pour des préparations à la naissance.

  • Est-ce qu’on peut me faire faire n’importe quoi quand je suis en hypnose ?

    L’hypnose est le fruit d’une confiance et d’une collaboration avec le praticien. Vous restez maître de la situation. L’hypno-praticien travaille dans l’éthique de sa profession de base et vous guide vers la découverte de vos propres ressources.

  • Est-ce que les hypno-praticiens présents dans l’hôpital ont tous une formation reconnue ?

    Le personnel soignant, formé à l’hypnose, a reçu une formation certifiée et respecte le guide de la bonne pratique de l’hypnose au sein des Cliniques Universitaires Saint-Luc.

  • Pourquoi l’hypnose fait-elle peur ?

    L’hypnose suscite parfois un scepticisme, probablement à cause de l'hypnose de spectacle et de cette crainte de manipulation mentale, de perte de contrôle. Chaque praticien des Cliniques universitaires Saint-Luc pratique l'hypnose suivant une Ethique médicale et utilise l'hypnose Ericksonienne qui est permissive; c'est à dire que vous gardez dans une certaine mesure le contrôle et que vous ne serez pas amené à faire ce que vous n'avez pas envie de faire !

  • Est-ce que l’hypno-praticien applique la même ‘recette’ pour tout le monde ?

    L’ hypno-praticien personnalise l'hypnose pour chaque patient. Il doit aller à la rencontre du patient afin de favoriser son imagination, d'évoquer parfois certains souvenirs ou certaines expériences passées qui deviennent des ressources. Il découvre l’originalité de la personne, sa singularité et active ses ressources dans un but thérapeutique.

  • Y a-t-il plusieurs types d’hypnose?

    Il existe plusieurs façons de pratiquer l’hypnose. L’hypnose pratiquée aux Cliniques universitaire Saint-Luc respecte des techniques permissives en lien avec le rythme du patient. C’est ainsi que des soins hypnotiques ont pu être généralisés dans tout l’hôpital. De la communication hypnotique à l'hypnose formelle, en passant par l'hypnose conversationnelle, c'est la technique la mieux adaptée à votre situation qui sera appliquée.

  • Est-ce que l’hypnose est expliquée par la science ?

    L’hypnose est partiellement comprise par les scientifiques grâce en partie à l’imagerie médicale, elle a par conséquent permis au monde hospitalier de proposer une nouvelle façon complémentaire d’envisager les soins. Cette manière de concevoir un complément aux traitements classiques des maladies, que ce soit en médecine ou en psychologie, fascine de plus en plus les professionnels de la santé mais aussi les patients qui trouvent davantage d’humanisation dans des soins médicaux souvent très complexes et techniques.

  • Est-ce que l’hypnose seule suffit dans un traitement ?

    La littérature a validé le recours à l’hypnose dans de nombreux domaines comme la maitrise des effets secondaires aux traitements et parfois le traitement de la maladie elle-même. Anxiété, stress, fatigue, nausées ,vomissements, bouffées de chaleur, dépression et douleur... sont autant de symptômes que l’hypnose peut soulager. Rappelons cependant que l’hypnose ne doit en aucun cas se substituer aux soins médicaux ‘classiques’ mais qu’elle peut apporter beaucoup en complément de la médecine traditionnelle.

  • De manière générale, quelle est la place de l’hypnose dans mon traitement ?

    L’hypnose s’inscrit dans une approche médicale intégrée. De la consultation médicale à la salle d’opération, en passant par les divers examens et les traitements, l’hypnose trouve sa place pour aider le patient à vivre au mieux ce moment particulier de sa vie. Suggérer un changement de perspectives, proposer de se mettre en mouvement par l’outil hypnotique permet au patient de poursuivre plus confortablement son chemin et d’améliorer son devenir.

  • Puis-je garder le même hypno-praticien durant tout mon traitement à l’hôpital ?

    Chaque professionnel de la santé pratique l'hypnose dans son domaine de compétence. Il se peut donc que vous rencontriez des hypno-praticiens différents en fonction des services dans lesquels vous passerez.

  • Peut-on s’endormir pendant une session d’hypnose ?

    Bien que le corps se retrouve généralement en état de veille apparent, le processus hypnotique est un processus plutôt actif, demandant une certaine concentration. Vous réalisez votre hypnose avec l’aide de l’hypno-praticien tout en étant véritablement acteur. Parfois, le soulagement d'un stress ou d'une douleur aidant, certains patients peuvent basculer temporairement dans un sommeil léger lors de la phase de maintenance de l'hypnose. La profondeur du processus hypnotique n'est pas obligatoirement stable, le patient peut ainsi passer par des phases d'hypnose plus ou moins profonde, de sommeil léger ou de retour à la conscience ordinaire lui permettant de s'adapter à ses besoins ou à ses envies.

  • Est-ce que l’on peut parler pendant l’hypnose ?

    Oui, mais il est souvent plus agréable et confortable de vous laisser guider par l’hypno-praticien. A certains moments, il est possible que celui-ci vous pose l'une ou l'autre question à laquelle vous pouvez répondre. Les enfants ont plus tendance à parler pendant le processus hypnotique; leur imaginaire étant débordant, cela leur permet d'adapter l'histoire que leur raconte l'hypno-praticien afin qu'elle rencontre leurs aspirations.

  • Est-ce que tout le monde est réceptif à l’hypnose ?

    Tout le monde peut être réceptif à l'hypnose, s’il le désire. L’équation de la réussite d’une hypnose réside en trois critères : motivation, confiance, coopération.

  • Y a-t-il des risques à pratiquer l’hypnose ?

    Non, il n’y a pas de risque à pratiquer l’hypnose dans un contexte médical avec un praticien certifié.

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