Notre charte

Guide de la bonne pratique de l'hypnose au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc.

Qui peut pratiquer l'hypnose ? 
Toute personne avec une formation médicale ou paramédicale de base (c'est-à-dire médecins, dentistes, infirmier(e)s, sages-femmes, kinésithérapeutes, psychologues) ayant été certifiée pour une formation accréditée par la CFHTB (Confédération Francophone d’Hypnose et Thérapies Brèves).

Dans quelles indications puis-je pratiquer l'hypnose ?
L’hypnose peut être proposée en accompagnement de tout acte fait habituellement sans cette technique (ex: pose de perfusion, changement de pansement, soin de plaie, retrait de drains, geste douloureux, examen ou geste anxiogène…) dans le but d’améliorer le confort du patient. L’hypnose peut également être proposée comme moyen d’améliorer le confort psychologique du patient pendant son hospitalisation (douleur, anxiété, longue hospitalisation).

Y a-t-il des contre-indications à la pratique de l’hypnose ?
Il est déconseillé de pratiquer l’hypnose avec des patients relevant d’une pathologie psychiatrique ou sous l’emprise de médicaments psychotropes. De même l’hypnose ne sera utilisée que dans le domaine de compétences (formation de base du professionnel et formation à l’hypnose-douleur aigüe et anxiété) pour lequel la personne a été formée et dans les limites de leur expertise professionnelle. L’hypnose éricksonienne étant une hypnose permissive, il va de soi qu’elle ne sera pas pratiquée avec un patient non coopérant.

Responsabilités
La loi ne faisant état d’aucune restriction, la décision de pratiquer l’hypnose avec un patient est laissée au libre choix de l’ « hypno-praticien » qui en assume alors l’entière responsabilité. Les personnes qui ont bénéficié de la formation proposée au sein des Cliniques universitaires Saint-Luc savent qu’elles peuvent se référer pour conseil à l’un des médecins anesthésistes du cadre permanent pratiquant cette technique.